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Une frappe israélienne sur une école-abri à Gaza a fait cinq morts, soulignant la fragilité du cessez-le-feu. La trêve est constamment bafouée, les civils paient le prix fort. La paix semble une chimère lointaine.

La bande de Gaza est de nouveau le théâtre d’une tragédie déchirante. Une frappe israélienne sur une école, transformée en abri pour des civils déplacés, aurait fait cinq morts. La défense civile gazaouie a annoncé la découverte des corps après le bombardement de l’école des Martyrs de Gaza, située dans le quartier de Touffah. Un événement qui met en lumière la fragilité et les échecs d’un cessez-le-feu censé apporter la paix. L’armée israélienne, de son côté, a affirmé avoir ouvert le feu sur des « individus suspects » dans la même zone, tout en exprimant son « regret » pour les victimes innocentes. Une déclaration qui sonne creux face à l’ampleur des pertes humaines.

Le cessez-le-feu, entré en vigueur en octobre après deux ans de conflit, est plus que jamais sur le point de s’effondrer. Basé sur le plan du président américain Donald Trump, il est constamment violé, les deux camps se rejetant la responsabilité. Pendant ce temps, les médiateurs internationaux se réunissent, tentant désespérément de consolider une trêve qui ne tient qu’à un fil. Le plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas et le retrait israélien, semble chaque jour plus irréaliste. Les populations, elles, attendent que ces pourparlers mettent fin aux « excès israéliens » et stoppent les violations, mais l’espoir s’amenuise à chaque nouvelle victime.

Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, le ministère de la santé du Hamas déplore la mort d’au moins 395 Palestiniens tués par des tirs israéliens. Trois soldats israéliens ont également péri. Le retour d’un dernier corps d’otage israélien est toujours attendu avant toute discussion sur la prochaine phase de l’accord. Cette situation révèle une réalité sombre : la paix à Gaza reste une chimère inatteignable, et les civils en paient le prix fort, victimes d’un conflit qui semble sans fin et d’une trêve constamment bafouée.