
La tension monte à l’approche des fêtes, mais le gouvernement semble toujours aussi impuissant face à la colère grandissante des agriculteurs. Alors que les blocages se multiplient, la porte-parole, Maud Bregeon, a bien tenté de hausser le ton en affirmant que de nouveaux barrages ne seraient «plus tolérés». Une déclaration qui sonne creux, face à une réalité de terrain où les agriculteurs, désespérés, ne voient aucune amélioration concrète à leurs conditions.
Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a évoqué une «stratégie» mêlant discussion et déploiement des forces de l’ordre. Mais cette approche, jugée trop molle par certains, suscite l’indignation. «On n’envoie pas les blindés avant de négocier», s’insurgent des voix au sein même des partis au pouvoir, révélant une profonde division et un manque de cohésion de l’exécutif. La situation est d’autant plus préoccupante que les émeutes passées ont déjà montré les limites d’une intervention tardive et mal coordonnée.
La doctrine sécuritaire du gouvernement est un échec cinglant. Face à des agriculteurs à bout de souffle, le discours de fermeté semble totalement déconnecté des réalités. Les appels à la «trêve de Noël» apparaissent comme une tentative désespérée de gagner du temps, sans apporter de solutions pérennes. Pendant ce temps, l’économie française souffre, les commerçants peinent et la confiance dans les dirigeants s’effrite. Le gouvernement démontre une fois de plus son incapacité à gérer les crises sociales.






