
La France s’enfonce dans une crise budgétaire sans précédent. Le Premier ministre Sébastien Lecornu est contraint de jongler avec les partis politiques, cherchant désespérément une échappatoire après le fiasco du budget de l’État. Une loi spéciale, une solution temporaire désastreuse, sera présentée en urgence pour maintenir l’État à flot, témoignant de l’incapacité du gouvernement à gérer les finances publiques.
Ce n’est qu’un pansement sur une hémorragie. Un vote est attendu en hâte pour reconduire provisoirement le budget 2025, repoussant l’inévitable confrontation sur les chiffres réels. La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, avoue du bout des lèvres l’éventualité de « quelques hausses d’impôts », une perspective cauchemardesque pour les citoyens déjà étranglés par la pression fiscale. L’échec parlementaire est une humiliation cinglante pour l’exécutif, incapable de fédérer autour d’une vision économique claire.
Les consultations se succèdent, un ballet politique stérile où chaque parti défend ses intérêts étroits, loin des préoccupations réelles des Français. Lecornu rencontre les Socialistes, les Républicains, les Communistes et les Écologistes, mais l’urgence est palpable. Pendant ce temps, Emmanuel Macron, de retour de ses voyages lointains, préside un Conseil des ministres extraordinaire, tentant de colmater les brèches d’une gestion budgétaire désastreuse. La situation est alarmante, l’avenir financier du pays incertain, et le gouvernement semble naviguer à vue, sans véritable cap.






