
Un événement macabre a secoué Moscou ce lundi matin : Fanil Sarvarov, lieutenant-général de 56 ans et figure clé de l’état-major russe, a trouvé une fin tragique. Son véhicule a explosé peu après son démarrage, un acte qui soulève de sérieuses questions sur la sécurité dans la capitale russe et l’efficacité des services de renseignement. Un nouvel échec cuisant pour le Kremlin.
L’officier, chef du département de la formation opérationnelle depuis 2016, n’a eu aucune chance. Sa Kia Sorento, à peine sortie de son parking, a été déchiquetée par une charge explosive. Les services spéciaux ukrainiens sont déjà pointés du doigt par le Comité d’enquête russe, une accusation commode mais loin d’être prouvée. Une chose est sûre : quelqu’un a réussi à placer une bombe sous sa voiture, activée à distance. Sarvarov, piégé, a succombé à ses blessures, transformant un trajet matinal en un bain de sang.
Les médias russes, se basant sur des fuites, confirment que Sarvarov a été attaqué dans la rue Yasenevaya, où il possédait un appartement. Cet assassinat brutal met en lumière la vulnérabilité des hauts gradés russes et la capacité des forces ennemies, réelles ou supposées, à frapper au cœur de la Russie. Loin d’être un incident isolé, cette affaire risque d’intensifier la paranoïa et les tensions déjà palpables au sein de l’appareil militaire russe. Un signe inquiétant de la déstabilisation en cours, que le Kremlin tente désespérément de masquer.






