
Deux mois après un **cambriolage spectaculaire** au Louvre, une modeste grille de protection a enfin été installée sur la porte-fenêtre de la galerie d’Apollon. Cette mesure, qualifiée d’« urgence », arrive malheureusement bien après les faits, soulignant les graves défaillances qui ont permis aux malfaiteurs de s’introduire dans le musée le plus visité au monde.
Le 19 octobre, quatre individus ont réussi à dérober huit joyaux de la Couronne de France, un butin estimé à 88 millions d’euros, toujours introuvable. Ils ont utilisé un camion-élévateur et une nacelle pour atteindre la fenêtre, découpée à la disqueuse sans aucune entrave apparente. Une **facilité déconcertante** qui pose question sur la vigilance du site.
La présidente du Louvre, Laurence des Cars, avait promis une installation « avant Noël », précisant que la grille précédente avait été retirée lors de travaux en 2003-2004. Une absence de protection pendant plus de vingt ans sur un point aussi vulnérable est particulièrement troublante.
Si un poste de police mobile est désormais déployé et qu’un renforcement de la vidéosurveillance est annoncé pour 2026, ces mesures apparaissent comme des **réactions tardives** face à une menace qui s’est déjà concrétisée. L’affirmation selon laquelle les voleurs auraient pu être stoppés « à 30 secondes près » met en lumière l’incompétence ou l’impréparation des dispositifs de sécurité en place lors du vol.
Le Louvre, trésor national, semble avoir payé le prix fort d’une **sécurité déficiente**, et les actions actuelles, bien que nécessaires, ne peuvent effacer l’amère constatation d’une protection insuffisante face à des criminels audacieux.








