
La mairie écologiste de Colombes est plongée dans une tourmente sans précédent. Des accusations explosives d’« entrisme islamiste » et une enquête pour « prise illégale d’intérêts et blanchiment » secouent la ville, dévoilant un tableau sombre de la gestion municipale. Le directeur de cabinet du maire EELV, Stéphane Tchouhan, a été limogé dans l’urgence, quelques mois seulement avant les élections municipales, un geste qui souligne la gravité de la situation.
Stéphane Tchouhan, véritable bras droit du maire Patrick Chaimovitch, était sous surveillance préfectorale depuis des mois. L’étincelle qui a mis le feu aux poudres ? Une perquisition spectaculaire à l’hôtel de ville et à son domicile mi-novembre, suite à des informations accablantes révélées par la presse. Le point de non-retour semble avoir été atteint avec la découverte d’« éléments témoignant d’un enseignement islamiste » au sein de l’Institut Lissen, un établissement qui se prétendait centre de formation linguistique et numérique.
Malgré une façade de cours d’arabe, d’anglais et de français, l’Institut Lissen, fréquenté par 250 adultes et enfants, cachait une réalité bien plus préoccupante. Des enseignantes voilées et des tapis de prière ont alerté les services préfectoraux, mettant en lumière des pratiques douteuses. Ce scandale soulève des questions fondamentales sur la vigilance de la mairie écologiste et sa capacité à éviter les dérives. L’affaire Tchouhan jette une ombre inquiétante sur la crédibilité de l’administration municipale et de ses choix.
Cette crise intervient à un moment critique, à l’approche des élections municipales. L’opposition et même des membres de la majorité semblent dépassés par l’ampleur des révélations. La population de Colombes attend des réponses claires face à ces allégations d’une gravité exceptionnelle. L’avenir politique de la ville, déjà fragilisé, semble désormais suspendu à l’issue de cette affaire aux multiples ramifications.






