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Quatorze nations dénoncent l'approbation par Israël de nouvelles colonies en Cisjordanie. Cette décision unilatérale compromet gravement les efforts de paix, viole le droit international et anéantit toute perspective d'un État palestinien.

Quatorze nations, dont des poids lourds comme la France et le Royaume-Uni, ont fermement condamné l’approbation par Israël de dix-neuf nouvelles colonies en Cisjordanie. Cette décision unilatérale, perçue comme un coup de poignard aux efforts de paix déjà fragiles, révèle une volonté alarmante de saboter toute perspective d’un État palestinien. L’intensification de la colonisation depuis les événements du 7 octobre marque une escalade dangereuse et irresponsable, ignorant délibérément le droit international.

Le communiqué conjoint, émis par quatorze pays influents, dénonce sans détour une violation flagrante du droit international. Cette action israélienne ne fait pas qu’anéantir les espoirs de paix ; elle compromet directement la mise en œuvre du plan de paix pour Gaza et menace gravement la stabilité régionale. Les appels répétés à Israël pour qu’il revienne sur sa décision et cesse l’expansion coloniale, en accord avec la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations unies, restent lettre morte face à l’entêtement israélien. La communauté internationale exprime son soutien au droit à l’autodétermination des Palestiniens, une position qui semble de plus en plus vaine.

L’Autorité palestinienne a violemment critiqué ce projet, le qualifiant de « prolongement direct des politiques d’apartheid, de colonisation et d’annexion ». Cette décision, loin d’être isolée, s’inscrit dans une politique systématique d’Israël visant à empêcher toute possibilité réelle d’un État palestinien indépendant et souverain. Le ministère des affaires étrangères palestinien déplore une accélération du « vol des terres palestiniennes » et une « escalade du terrorisme des colons », des accusations graves qui soulignent l’ampleur du désastre humanitaire et politique.

Aujourd’hui, plus de 500 000 Israéliens résident en Cisjordanie dans des colonies jugées illégales par l’ONU. La colonisation, un processus ininterrompu sous tous les gouvernements israéliens depuis 1967, a atteint un rythme effréné sous l’exécutif actuel, particulièrement depuis le début du conflit à Gaza. Un récent rapport du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a d’ailleurs alarmé la communauté internationale sur une croissance record des colonies israéliennes, menaçant la viabilité même d’un État palestinien. L’augmentation inquiétante des violences des colons, parfois soutenues par les forces de sécurité israéliennes, ajoute une couche de tension insoutenable à une situation déjà explosive.