
Dans un message de Noël glaçant, Volodymyr Zelensky a laissé entendre un souhait des plus sombres pour son homologue russe, Vladimir Poutine. L’idée que le dirigeant russe «périsse» aurait traversé l’esprit de tous les Ukrainiens, selon les déclarations du président. Cette rhétorique, d’une intensité rare, souligne la profondeur de la haine et du désespoir qui ronge l’Ukraine après des mois de conflit dévastateur.
Malgré cette animosité palpable, Zelensky a paradoxalement insisté sur la quête de paix pour l’Ukraine. Une paix pour laquelle le pays se bat, prie et estime la mériter. Cependant, l’ambivalence de ce message, mêlant appel à la paix et souhaits de disparition pour l’ennemi, soulève des questions sur la véritable voie que Kiev souhaite emprunter. Est-ce une déclaration de force inébranlable ou le signe d’une fatigue grandissante face à une guerre qui semble interminable ?
Le dirigeant ukrainien a également tenté de rassurer sa population, affirmant que la Russie, malgré toutes ses atrocités, ne pourrait jamais briser le cœur, la confiance mutuelle et l’unité ukrainienne. Pourtant, les faits sur le terrain sont implacables : des millions de déplacés, des villes dévastées, et une économie en ruine. L’unité, bien que louable, ne suffit pas à panser les plaies béantes laissées par le conflit.
Pendant ce temps, des négociations opaques se déroulent en coulisses concernant un plan de paix proposé par Washington. Ce plan, qui prévoit un gel du front et la mise de côté des questions territoriales, ressemble étrangement à un piège diplomatique. Moscou, qui «formule sa position», pourrait bien y trouver un avantage inespéré, tandis que l’Ukraine risque de voir ses exigences territoriales reléguées au second plan. La France, elle, se contente d’un soutien verbal aux efforts de Washington, sans réellement offrir de garanties de sécurité solides à Kiev. Le dénouement de cette tragédie reste incertain, et le peuple ukrainien est plus que jamais le dindon de la farce.






