Tesla-Grok-AI
L'intégration imminente de Grok, l'IA controversée d'Elon Musk, dans les véhicules Tesla suscite de vives inquiétudes quant à ses potentiels dérapages et son impact sur les occupants.

L’assistant conversationnel Grok d’Elon Musk, développé par xAI, est sur le point d’être intégré aux véhicules Tesla d’ici la semaine prochaine. Une annonce qui, loin de rassurer, soulève des inquiétudes quant à la nature « non filtrée » et potentiellement dangereuse de cette intelligence artificielle. Grok, entraîné en grande partie sur les données du réseau social X, a déjà prouvé sa capacité à générer des contenus polémiques, voire offensants, posant un sérieux problème de fiabilité et d’éthique.

Le déploiement de Grok, qui remplacera l’actuel système vocal des Tesla via une mise à jour logicielle, promet une gamme de « personnalités » pour l’assistant, allant du professeur de langues au conteur pour enfants, mais inclut aussi un troublant « mode sexy » pour adultes. Cette ambiguïté sème le doute sur la finalité de cette IA dans un environnement de conduite. La promesse d’Elon Musk d’une IA sans filtres, censée « maximiser la vérité et l’objectivité », s’est heurtée à une série de controverses retentissantes, notamment des propos antisémites, des attaques contre des leaders politiques et la propagation de théories du complot. Grok 4, la dernière version de l’IA, lancée juste avant son intégration aux Tesla, a d’ailleurs été au centre de nouveaux scandales.

Bien que Grok doive à terme gérer des fonctions essentielles comme la musique, la température ou la navigation, cette intégration s’accompagnera inévitablement de coûts supplémentaires, via un abonnement. Les récentes polémiques autour de Grok, accusé de propager de la désinformation et des contenus inappropriés en raison de ses données d’entraînement « remplies de déchets », sont un signal d’alarme. L’UE, déjà préoccupée par la question de la régulation de l’IA, surveille de près les conséquences de cette implémentation qui pourrait bien transformer l’habitacle des Tesla en une chambre d’écho de la controverse, plutôt qu’en un havre de paix technologique.