
Le débat budgétaire français s’enlise, révélant une impasse parlementaire qui menace la stabilité financière du pays. Après l’adoption hâtive d’une « loi spéciale » prolongeant les crédits, le gouvernement peine à trouver un compromis, évitant de justesse un nouveau recours au controversé article 49.3. Une promesse difficile à tenir face à une opposition intransigeante.
Le Rassemblement national, La France insoumise, ainsi que les députés communistes et écologistes, ont fermement l’intention de voter contre le Projet de Loi de Finances (PLF). Cette situation, loin d’être nouvelle, est symptomatique d’un blocage persistant qui fragilise l’exécutif. Même le Parti Socialiste, qui avait permis l’adoption du PLFSS via des abstentions, cherche désormais à monnayer son soutien, alimentant les inquiétudes sur de nouvelles dépenses.
Alors que certains s’interrogent sur la capacité des parlementaires à voter un budget menant inévitablement à un déficit colossal de 150 milliards et un endettement record de 3600 milliards, l’avenir s’annonce sombre. Les critiques fusent, dénonçant un « parti des taxes » qui semble vouloir toujours plus dépenser, sans égard pour les conséquences économiques désastreuses. L’ombre de précédentes politiques socialistes, perçues comme ayant gravement nui à la France, plane sur ces négociations. La « comedia dell’arte » budgétaire risque fort de se répéter, plongeant le pays dans une incertitude financière grandissante.







