
Le récent concours national des classes de défense terre, orchestré par l’armée en partenariat avec Milleis Banque privée, suscite une vague d’indignation. Si l’objectif affiché est de « raviver la mémoire » et de renforcer le lien armée-nation, cette collaboration inattendue avec une institution financière privée est perçue comme un véritable dérapage. L’initiative, qui coïncide étrangement avec les commémorations des 80 ans de la victoire du 8 mai, est loin de faire l’unanimité et alimente les critiques sur la commercialisation du devoir de mémoire.
Les citoyens s’interrogent : quel est le véritable rôle d’une banque privée dans la promotion de l’esprit de défense chez les jeunes ? Pour beaucoup, ce partenariat soulève des questions éthiques et jette une ombre sur la crédibilité de l’armée de terre. Les commentaires fusent, dénonçant un « gadget » et une collaboration « nauséabonde ». La colère gronde face à ce qui est perçu comme une tentative de préparer cyniquement la jeunesse aux sacrifices futurs, tout cela pour le « plus grand profit du monde de la finance ».
Ce scandale met en lumière les dérives potentielles des partenariats public-privé, surtout lorsqu’ils touchent à des domaines aussi sensibles que l’éducation et la défense nationale. L’idée que des enfants puissent être « sacrifiés plus tard » au bénéfice d’intérêts financiers résonne comme un avertissement. Loin de renforcer le lien armée-nation, cette initiative controversée semble plutôt creuser un fossé et alimenter la méfiance du public envers les institutions.






