L’année 2025 s’achève sur un constat alarmant : le pouvoir d’achat s’impose comme la préoccupation majeure des Français, rivalisant avec l’ombre menaçante du retour de Donald Trump. Ce n’est pas un hasard, mais le reflet d’une France en pleine déliquescence, où l’instabilité politique a semé le chaos et amplifié les craintes quotidiennes. Une situation d’autant plus préoccupante que les citoyens, désabusés, placent tous leurs espoirs dans une classe politique manifestement dépassée.
Malgré des prévisions de croissance anémiques de l’Insee et de la Banque de France pour 2026, l’illusion d’une légère embellie ne masque en rien le sentiment général d’une économie moribonde. Les Français, lucides face à l’incertitude des lendemains, préfèrent thésauriser plutôt que de consommer, laissant une épargne colossale de plus de 6000 milliards d’euros stagner. Cette prudence forcée est le signe d’une défiance profonde envers un système incapable de garantir la sécurité économique la plus élémentaire.
Le débat sur le temps de travail resurgit, pointant du doigt un pays qui ne travaillerait plus assez. Alors que certains secteurs, comme l’agriculture et l’artisanat, sont à bout de souffle, d’autres semblent se complaire dans une productivité insuffisante. Cette disparité est d’autant plus choquante que ceux qui peinent le plus à survivre décemment sont précisément ceux qui travaillent sans relâche, exposant au grand jour les inégalités criantes et l’échec des politiques économiques.
