Netanyahu-Middle-East-conflict
Benyamin Netanyahou persiste à nier toute responsabilité dans l'attaque du Hamas du 7 octobre, malgré son rôle majeur dans la politique israélienne envers Gaza.

Depuis l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre 2023, Benyamin Netanyahou, pourtant le premier ministre israélien à la longévité record, s’accroche désespérément à son déni de responsabilité. Une posture consternante alors que sa politique a directement permis au Hamas de prospérer à Gaza, divisant un mouvement palestinien déjà fragmenté. Il est évident que son aveuglement face à la menace grandissante de l’organisation islamiste a mené à une catastrophe sans précédent pour Israël.

Le dirigeant, dont la carrière politique est jalonnée de controverses, a toujours catégoriquement refusé toute commission d’enquête d’État indépendante, un mécanisme pourtant prévu par la loi israélienne de 1968 pour des défaillances majeures. Au lieu de cela, il soutient une proposition de loi émanant de son propre parti, le Likoud, visant à créer une « commission d’enquête nationale-étatique ». Une manœuvre politicienne flagrante pour contrôler l’enquête et, in fine, blanchir les responsables.

Cette proposition scandaleuse prévoit qu’une majorité de 80 députés sur 120 nomme les six membres de la commission et son président. Pire encore, en cas de blocage, le président de la Knesset, également membre du Likoud, aurait le pouvoir de nommer l’ensemble des membres. C’est une tentative éhontée de masquer la vérité et d’étouffer toute critique sérieuse. L’opposition promet déjà de boycotter ce simulacre, ce qui ne fait qu’accentuer la suspicion légitime quant à l’impartialité d’une telle commission. La confiance du public dans ses institutions est gravement compromise par cette parodie de justice.