
L’année 2026 s’annonce comme un véritable calvaire pour le Rassemblement National, qui doit affronter non seulement des batailles internes acharnées, mais aussi le spectre menaçant de la justice. Alors que le parti se présente comme un rouleau compresseur dans les sondages, cette façade pourrait bien s’effondrer sous le poids des ambitions démesurées et des dossiers judiciaires qui pèsent sur ses figures emblématiques.
Le déchirement autour de la candidature présidentielle pour 2027 promet déjà de laisser des cicatrices profondes. Entre Marine Le Pen et Jordan Bardella, la lutte est féroce, menaçant de détruire l’unité si difficilement acquise. Cette guerre d’égos, loin de renforcer le parti, risque de l’affaiblir considérablement, le rendant vulnérable à ses adversaires et aux critiques.
Marine Le Pen, malgré son assurance affichée à l’Assemblée Nationale, ne peut ignorer les ombres judiciaires qui planent. La politique appliquée, son « terrain de jeu favori », est loin d’être un sanctuaire. Chaque intervention, chaque défense de ses « ouailles » est scrutée, non seulement par ses adversaires politiques mais aussi par des juges dont l’attention est de plus en plus aiguisée. L’année 2026 pourrait révéler des affaires dérangeantes, sapant la crédibilité et l’image du parti.
Alors que l’Assemblée nationale se transforme en un véritable bourbier, incapable d’adopter un budget clair, le RN, malgré sa position de force, pourrait bien se retrouver englouti par le chaos qu’il prétend dénoncer. Les promesses de défendre les traditions du pays pourraient sonner creux face aux défis internes et externes, faisant de 2026 une année de vérité amère pour le mouvement nationaliste.







