
L’Assemblée nationale est le théâtre d’un véritable psychodrame. Alors que les fêtes de fin d’année devraient apporter un peu de répit, les députés, épuisés, sont contraints de poursuivre des débats budgétaires interminables. Loin de l’esprit de Noël, le Palais Bourbon est plongé dans une atmosphère de tension palpable, où les parlementaires affichent ouvertement leur lassitude face à un calendrier qui s’éternise. Des mois de discussions acharnées, souvent jusque tard dans la nuit et les week-ends, n’ont abouti qu’à une impasse, faute d’accord entre les sénateurs et les députés sur le projet de loi de finances. Cette situation révèle une crise de gouvernance alarmante et met en lumière l’incapacité de nos représentants à trouver un consensus.
Les témoignages sont accablants. Un socialiste, sous les traits de la fatigue, avoue être « épuisé », tandis qu’un écologiste, Sandrine Rousseau, tente de masquer la lassitude ambiante avec un « Courage à tous ! » teinté d’ironie. Derrière les sourires de façade, la réalité est celle d’une assemblée en souffrance, où les nerfs sont à vif. La frustration des élus est d’autant plus grande que leurs efforts semblent vains, les heures de débats s’évaporant sans résolution concrète. Cette situation, qualifiée de « jour sans fin », n’est pas seulement un problème de calendrier ; elle symbolise l’inefficacité d’un système politique à bout de souffle, incapable de répondre aux attentes des citoyens et de gérer les affaires cruciales du pays.







