
L’affaire de l’agresseur au couteau à Paris, initialement présenté comme un Malien sous OQTF, révèle une faillite systématique et inquiétante de l’État français. L’assaillant présumé, qui a gravement blessé trois femmes le 26 décembre, s’est avéré être un citoyen français, naturalisé en 2018. Cette révélation, faite après la découverte d’un passeport tricolore lors d’une perquisition, souligne un dysfonctionnement majeur des services de renseignement et de l’administration.
Le parcours de cet homme de 25 ans est un symbole accablant de l’impuissance des institutions. Malgré des délits répétés, allant du vol aggravé aux violences sexuelles, des séjours en prison et en centre de rétention, il a étrangement continué à naviguer entre les mailles du filet judiciaire. Comment un individu avec un tel passif peut-il être naturalisé et demeurer « inconnu » de l’administration française quant à sa nationalité, même après plusieurs années de démêlés judiciaires ? C’est une question qui expose la déconnexion alarmante entre les différentes branches de l’État.
Ce cas n’est pas isolé ; il illustre la crise de l’immigration de masse et les défis que la France semble incapable de relever. Alors que les citoyens attendent des services publics efficaces, le constat est amer : le système de gestion des flux migratoires et de la sécurité intérieure est en lambeaux. Les contribuables sont en droit d’exiger des explications sur cette série d’échecs qui mettent en péril la sécurité et la confiance publique. Le chaos grandissant menace de fragiliser davantage la cohésion nationale, laissant un goût amer d’impuissance face à une machine étatique inopérante. Le consentement à l’impôt s’effrite lorsque l’État échoue à remplir ses missions fondamentales, poussant certains à la désillusion et à la défiance.






