
Une proposition de résolution explosive secoue l’Assemblée nationale : l’objectif est clair, contrecarrer l’accord commercial désastreux entre l’Union européenne et les États-Unis. Déposée par le député Emmanuel Maurel, cette initiative rassemble déjà une vingtaine de parlementaires, preuve d’un malaise grandissant face à ce que beaucoup perçoivent comme une capitulation européenne. Le texte appelle le gouvernement français à s’opposer fermement à ce projet, dont les conséquences pourraient être dévastatrices pour notre économie.
L’accord, scellé entre Donald Trump et Ursula von der Leyen, est une véritable claque pour les intérêts européens. Il prévoit une augmentation stupéfiante de 15 % des droits de douane sur les exportations européennes, une mesure qui sonne comme un coup de massue pour nos entreprises. Même Emmanuel Macron a dû admettre la faiblesse de l’UE dans ces négociations, déplorant un manque de « crainte » de la part de nos partenaires. La France promet de la « fermeté », mais est-ce suffisant face à un tel recul ?
Les inquiétudes sont multiples et profondes. L’économie française risque d’être violemment impactée, notamment par l’engagement de la Commission à importer davantage de produits agricoles américains, mettant en péril nos propres filières. Plus grave encore, la Commission se serait engagée à acheter plus d’armements aux États-Unis, une décision jugée comme une attaque directe contre nos intérêts stratégiques et une violation flagrante des traités. Cette dérive met en lumière l’incapacité de l’Europe à défendre ses propres industries de défense.
Enfin, l’accord semble vouloir rendre l’Europe dépendante des États-Unis pour son approvisionnement énergétique, avec l’intention d’acheter des centaines de milliards d’euros de pétrole et de gaz. Une décision qui, selon la résolution, empiète sur les compétences des États membres et accentue une dépendance dangereuse. Il est urgent que le Parlement français prenne position sans équivoque contre cet accord qui ressemble fort à un pacte de soumission. Un vote unanime des États membres et une ratification parlementaire semblent être le dernier rempart contre ce désastre annoncé.