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L'accord commercial UE-USA, perçu comme une capitulation de l'Europe, déclenche une vague de critiques. Les droits de douane à 15% imposés par les États-Unis révèlent la faiblesse de l'UE et ses conséquences désastreuses.

L’accord commercial entre l’Union européenne et les États-Unis, récemment scellé par Donald Trump et Ursula von der Leyen, est loin d’être un triomphe ; il s’annonce comme une capitulation alarmante de l’Europe. En fixant les droits de douane à 15% pour les produits européens, cet accord, qui devait éviter une escalade commerciale, expose en réalité la faiblesse criante de l’Union. Ce n’est pas un accord équitable, mais une soumission regrettable face aux exigences américaines, comme l’ont amèrement souligné de nombreuses voix politiques.

Les réactions indignées fusent. Pour le parti socialiste français, cet accord ne peut être qu’un « accord perdant-perdant », exigeant une « parole forte du Président de la République » pour tenter de sauver les meubles. Mais le silence d’Emmanuel Macron, préférant temporiser, est assourdissant et ne fait qu’accentuer le sentiment d’abandon face à cette décision unilatérale. Pendant ce temps, les critiques s’intensifient : Laurent Wauquiez dénonce un « racket », Bruno Retailleau y voit une « très mauvaise nouvelle pour l’Europe », et Olivier Faure parle d’un « accord honteux ».

Cet arrangement, qualifié de « jour sombre » par François Bayrou, est perçu comme le symptôme d’une Europe faible et dépendante. La menace initiale de droits de douane américains à 30% a poussé l’UE à accepter un compromis à 15%, mais sans réelle réciprocité. Au-delà des chiffres, cet accord est un véritable fiasco politique et un signal de faiblesse envoyé au monde. Il pourrait entraîner des conséquences négatives importantes pour l’économie européenne, notamment pour les PME françaises déjà fragilisées. L’Europe semble une fois de plus se résigner à son insignifiance.

Face à cette situation désastreuse, la France est appelée à prendre la tête des pays européens qui refusent cette capitulation. Pourtant, le manque de réaction ferme de l’Élysée laisse craindre que cette mascarade ne fasse que s’ancrer, menaçant la souveraineté économique et la dignité des peuples européens.