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L'accord commercial UE-USA suscite l'indignation générale en France, dénoncé comme une capitulation qui compromet la souveraineté nationale et l'économie. Une véritable trahison.

L’annonce d’un accord commercial entre l’Union européenne et les États-Unis par Donald Trump et Ursula von der Leyen a déclenché une vague d’indignation unanime au sein des oppositions françaises, qui dénoncent une véritable braderie de la souveraineté nationale. Cet accord, loin d’être un succès, est perçu comme une capitulation alarmante face aux exigences américaines, laissant présager des conséquences dévastatrices pour l’économie française et l’emploi.

Marine Le Pen, à la tête du Rassemblement national, a qualifié l’entente de « fiasco politique, économique et moral ». Elle fustige les clauses asymétriques qui imposeraient à la France des importations massives de gaz et d’armements américains, y voyant une reddition pure et simple pour l’industrie nationale et notre autonomie énergétique et militaire. Les chiffres avancés, des centaines de milliards d’euros, sont à glacer le sang pour quiconque se soucie de l’indépendance française.

La gauche n’est pas en reste. Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise, déplore que « tout a été cédé à Trump ». Selon lui, cet accord démonte les principes du libéralisme, transformant les règles européennes en une « mauvaise blague » et ne laissant d’autre choix que l’insoumission. Le secrétaire général du Parti socialiste, Pierre Jouvet, parle quant à lui de « vassalisation », soulignant que l’UE a sacrifié emplois, productions et environnement en promettant des milliards de dollars d’investissements et d’achats de gaz naturel liquéfié aux États-Unis.

Les termes de cet accord sont accablants : les États-Unis imposent des droits de douane de 15% sur les produits européens, tandis que l’UE s’engage à des achats massifs d’énergie et à des investissements colossaux outre-Atlantique. Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, ose parler d’un « bon accord » alors même que l’aéronautique européenne voit ses droits de douane levés, un bien maigre lot de consolation face à l’ampleur des concessions. Cette situation compromet gravement l’avenir économique et stratégique de la France au sein d’une Europe qui semble avoir plié le genou.