Ghislaine-Maxwell-courtroom
Un juge fédéral a refusé de publier des documents clés dans l'affaire Ghislaine Maxwell, arguant qu'ils n'apportent rien de nouveau, soulevant l'indignation et les soupçons sur une volonté de dissimulation. Un transfert de Maxwell vers une prison moins stricte ajoute à la controverse.

Un juge fédéral américain, Paul Engelmayer, a rejeté brutalement la demande du ministère de la Justice de divulguer des documents cruciaux de l’enquête sur Ghislaine Maxwell, la sinistre complice de Jeffrey Epstein. Selon le magistrat de New York, ces témoignages recueillis par le grand jury avant le procès de 2022 n’apporteraient « aucune information nouvelle d’importance ». Cette décision renforce le sentiment persistant d’un manque de transparence dans une affaire déjà criblée de zones d’ombre, frustrant ceux qui espéraient enfin des révélations concrètes.

Le juge Engelmayer a affirmé que les documents ne désignent personne d’autre qu’Epstein et Maxwell comme ayant eu des contacts sexuels avec des mineurs, et ne mentionnent aucun client. Une affirmation qui sonne creux pour les sceptiques, qui y voient une tentative flagrante d’enterrer des vérités gênantes. Donald Trump, englué dans cette polémique qui exaspère une partie de sa base électorale, avait pourtant promis des révélations fracassantes. Mais le revirement de son gouvernement, annonçant n’avoir rien trouvé de nouveau, a provoqué un véritable tollé.

Ce rejet est le deuxième du genre pour le ministère de la Justice, et un autre juge doit encore se prononcer sur des documents similaires concernant Epstein lui-même. Pendant ce temps, Ghislaine Maxwell, purgeant une peine de 20 ans, a été étrangement transférée vers une prison moins stricte, provoquant l’indignation. Cette démarche suspecte intervient après un interrogatoire prolongé avec Todd Blanche, numéro deux du ministère de la Justice et ancien avocat de Trump, dont la nature exacte reste mystérieuse. Une série d’événements qui ne fait qu’alimenter les théories du complot, laissant le public dans l’incertitude et la méfiance quant à la pleine vérité de cette sombre affaire. Les promesses de transparence semblent n’être qu’une façade dérisoire face à un système qui préfère visiblement l’opacité.