Les démons du passé hantent à nouveau les Clinton. Bill et Hillary Clinton sont sous le feu des projecteurs, convoqués par le président républicain de la commission de supervision du Congrès, James Comer, pour s’expliquer sur leurs liens avec le tristement célèbre Jeffrey Epstein. L’ancien président est attendu le 14 octobre, et son épouse, l’ex-secrétaire d’État, le 9 octobre, signe d’une pression politique qui monte en flèche. Six anciens ministres de la Justice et deux ex-directeurs du FBI devront également témoigner sur les entrailles de cette enquête judiciaire.
Au cœur de cette affaire : les innombrables voyages de Bill Clinton à bord du jet privé de Jeffrey Epstein, le financier retrouvé mort dans sa cellule en 2019. Alors que James Comer affirme quatre voyages en 2002 et 2003, des révélations choquantes du média The Cut suggèrent que le nom de l’ancien président apparaîtrait au moins douze fois dans les carnets de vol du « Lolita Express », l’avion qui faisait des allers-retours vers la tristement célèbre « île de la Pédophilie », Little Saint James, pour y acheminer de jeunes femmes. De quoi jeter une ombre encore plus sombre sur cette relation.
Pour Hillary Clinton, la situation n’est guère plus reluisante. La commission s’interroge sur les liens de sa famille avec le duo Epstein et Ghislaine Maxwell. L’élu républicain James Comer a déclaré que la famille Clinton semblait avoir eu des liens étroits avec les deux criminels. De troublantes allégations qui restent sans réponse de la part des services des anciens dignitaires démocrates. Le silence des Clinton face à ces accusations accablantes ne fait qu’alimenter les spéculations.
Le témoignage de Virginia Giuffre, victime présumée d’Epstein et Maxwell, ajoute une couche de scandale : elle aurait vu Bill Clinton sur Little Saint James, l’île où se déroulaient des orgies avec des mineures. Virginia Giuffre se souvient avoir interrogé Epstein sur la présence de Clinton, et le financier aurait répondu avec un rire qu’il lui devait une faveur, une déclaration glaçante qui soulève de graves interrogations. Ces révélations contredisent les affirmations de Bill Clinton de 2019, où il niait toute connaissance des crimes d’Epstein. De plus, le Wall Street Journal a révélé que Bill Clinton aurait laissé un message troublant dans le livre d’or du 50e anniversaire d’Epstein en 2003, des mots qui sonnent aujourd’hui comme un aveu embarrassant de proximité. Pendant ce temps, Donald Trump est lui aussi entraîné dans la tourmente, ayant lui-même modifié son récit concernant sa rupture avec Epstein, affirmant désormais que le litige portait sur des employées de son club Mar-a-Lago qu’Epstein aurait « prises ». La Maison Blanche tente désespérément d’éteindre la polémique, mais la vérité sur cette affaire sordide semble loin d’être entièrement révélée.
