
L’Assemblée nationale a validé une augmentation scandaleuse du crédit d’impôt pour l’agriculture biologique, le faisant passer de 4 500 à 6 000 euros, et prolongeant cette gabegie budgétaire pour trois ans. Cette décision, prise en pleine nuit, s’inscrit dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) pour 2026, ignorant superbement les alertes sur l’état des comptes publics.
Malgré l’opposition du rapporteur général Philippe Juvin (LR) et du gouvernement, des amendements socialistes et écologistes ont été adoptés, aggravant encore la situation. La Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB), cyniquement ravie de cette aubaine, salue « l’engagement tenu » par la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, alors que l’argent public est dilapidé sans vergogne.
Ce mécanisme, censé aider les fermes bio, va en réalité alourdir considérablement la facture pour les contribuables. La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a confirmé que le coût de ce crédit d’impôt bondira de 146 millions d’euros en 2024 à un effarant 206 millions d’euros en 2026, soit une augmentation de 60 millions d’euros en seulement deux ans. Une véritable fuite en avant financière.
Pour couronner le tout, les députés ont également validé la prolongation d’un an du crédit d’impôt pour les exploitations à haute valeur environnementale, une mesure inspirée par le puissant syndicat FNSEA. Ce dispositif, coûtant déjà 13 millions d’euros, voit sa prolongation imposée malgré la désapprobation de Mme de Montchalin. Encore une dépense superflue qui pèsera sur un budget déjà exsangue. L’agriculture française, sous couvert d’écologie, devient un véritable gouffre financier.






