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Le régime de garantie des salaires (AGS) est sous une pression inédite face à une vague record de défaillances d'entreprises, menaçant des milliers de salariés.

L’AGS, le régime de garantie des salaires, est sous pression alors que la France s’apprête à affronter une vague de défaillances d’entreprises sans précédent. Avec des centaines de salariés confrontés à des salaires et indemnités de licenciement impayés, le système de solidarité collective vacille, forçant les responsables à valider des transferts de fonds colossaux « d’un simple clic ».

La situation est critique. Les défaillances ont bondi de 3,8 % sur les trois premiers trimestres de l’année, dépassant déjà les niveaux alarmants de 2024, qui étaient les plus élevés depuis une décennie. Ce fonds de solidarité, censé être un « puissant amortisseur social », se retrouve au bord de la rupture, peinant à compenser l’incapacité croissante des entreprises à honorer leurs engagements.

Malgré une cotisation obligatoire de 0,25 % pour toutes les entreprises, l’AGS, récemment séparée de l’Unédic, fait face à un défi immense. Le mécanisme de solidarité, trop souvent méconnu, se révèle insuffisant face à l’ampleur de la crise économique, laissant craindre des retards de paiement pour des milliers de salariés déjà en difficulté. La question est désormais de savoir combien de temps ce rempart précaire pourra tenir face à l’effondrement économique qui se profile.