
Le 1er juillet marque, comme chaque année, l’entrée en vigueur de nouvelles mesures impactant directement le portefeuille des ménages. Cette année, les nouvelles sont loin d’être réjouissantes, entre une hausse ridicule des allocations chômage et un prix du gaz qui, malgré les apparences, ne fait pas de cadeaux.
Les allocations chômage, censées soutenir les plus précaires, n’augmenteront que de 0,5 %. Une revalorisation dérisoire, surtout comparée aux 1,2 % de l’année précédente. L’Unedic justifie cette décision par la « situation économique actuelle et la nécessité de préserver l’équilibre financier du régime » . Traduction : les demandeurs d’emploi devront se contenter de miettes, alors que le coût de la vie continue de flamber. Environ 2,1 millions de personnes sont concernées par cette mesure, et beaucoup ne bénéficieront même pas pleinement de cette hausse insignifiante . De plus, la généralisation de la mensualisation, basée sur 30 jours, quel que soit le mois, pourrait entraîner des calculs complexes et des incompréhensions pour des allocataires déjà fragilisés .
Quant au prix du gaz, la situation est tout aussi préoccupante. Si les coûts d’approvisionnement semblent orientés à la baisse, le tarif d’acheminement, lui, bondit de 6,1 % . Résultat : une quasi-stabilité illusoire, avec un prix repère moyen de vente à 136,36 euros TTC par mégawattheure, à peine inférieur de 0,2 % par rapport à juin . Les consommateurs sont en droit de se demander où est la véritable baisse promise, alors que la facture finale reste désespérément élevée. La fin du bouclier tarifaire sur l’énergie, prévue fin juillet, risque d’ailleurs d’aggraver la situation, marquant un retour aux tarifs normaux des accises et impactant directement les dépenses des ménages .
En somme, ce 1er juillet n’apporte que des illusions de progrès pour les finances personnelles, laissant présager des temps encore plus difficiles pour de nombreux foyers français.