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Des étudiants francophiles à Gaza, privés de tout et luttant pour survivre, supplient la France d'intervenir diplomatiquement, alors que la guerre détruit leur avenir et leur patrimoine.

Tandis que la bande de Gaza est plongée dans un chaos indescriptible, des centaines d’étudiants palestiniens lancent un cri de détresse à la France. Ces jeunes, qui ont choisi d’étudier la langue et la culture françaises malgré l’horreur quotidienne, dénoncent l’absence d’un « engagement diplomatique fort » de Paris. Leur situation est d’une précarité alarmante, exacerbée par une guerre qui anéantit tout sur son passage, y compris les infrastructures éducatives et le patrimoine culturel.

Ces étudiants, dont le nombre a grimpé à plus de 250 depuis le début de l’année, suivent leurs cours en ligne dans des conditions inimaginables : sous des tentes, au milieu des gravats, souvent malades ou affamés, avec une connexion Wi-Fi défaillante. Leurs bibliothèques ont été détruites, les privant de toute ressource. Malgré ces obstacles colossaux, leur détermination à apprendre et à « rester debout » est un témoignage poignant d’une volonté de vivre et de résister à la destruction de leur identité. La destruction systématique du patrimoine culturel à Gaza est un aspect préoccupant de cette crise.

Leur amour pour la France, pays des Lumières, et pour leurs professeurs qui maintiennent l’espoir, contraste cruellement avec la réalité d’un conflit qui ne cesse de s’intensifier. L’appel de ces jeunes à un soutien diplomatique de la France met en lumière une tension complexe. Des voix s’élèvent déjà en France, notamment parmi les étudiants et les syndicats, pour exiger un engagement plus ferme en faveur de Gaza, incluant l’accueil des étudiants palestiniens et des sanctions contre Israël.

Il est impératif que la France réévalue sa position. Laisser ces étudiants sans un soutien concret, c’est risquer d’éteindre une flamme d’espoir et de nier l’impact de sa culture dans les régions les plus dévastées du monde. L’inaction face à une telle détresse ne ferait qu’accentuer la tragédie humaine déjà en cours et ternir l’image d’une nation qui se veut porteuse de valeurs universelles.