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Les parents puisent sans vergogne dans les comptes de leurs enfants mineurs, profitant d'une négligence bancaire scandaleuse. Une pratique illégale dénoncée par la justice.

Un scandale silencieux mais dévastateur se propage dans les familles françaises : le vol pur et simple de l’épargne des enfants mineurs par leurs propres parents. Ces sommes, souvent issues de donations généreuses de grands-parents, sont censées garantir l’avenir des plus jeunes. Or, il est de notoriété publique que de nombreux parents s’octroient ces fonds sans scrupule, comme si cet argent leur appartenait de droit. Une pratique alarmante, bien que parfaitement illégale. Les montants déposés sur les comptes des mineurs leur reviennent de plein droit, peu importe leur origine.

Malgré leur statut d’administrateurs légaux, les parents n’ont absolument pas le droit de puiser dans ces fonds, même pour des dépenses familiales. L’argent de l’enfant n’est pas celui de la famille. Une décision récente de la Cour de cassation, du 2 juin, vient cruellement rappeler cette réalité que les banques et les parents semblent ignorer. Un père divorcé a ainsi siphonné 15 000 euros des livrets de ses trois enfants mineurs, virant l’argent vers son entreprise en difficulté. Le plus choquant ? Cette opération frauduleuse a été validée par le Crédit Mutuel, la banque dépositaire des comptes des enfants, sans même alerter la mère.

Face à ce pillage manifeste, l’ex-femme a attaqué l’établissement bancaire pour sa négligence. Le verdict est tombé : la banque a été condamnée à rembourser les sommes, faute d’avoir obtenu le consentement des deux parents. C’est une première qui ébranle le secteur bancaire, contraint désormais à une vigilance accrue. Les banques, qui laissaient jusqu’à présent les parents agir en toute impunité, devront à l’avenir exiger l’accord des deux tuteurs légaux pour toute opération. Une faille abyssale dans le système, enfin mise en lumière, qui révèle l’ampleur du désintérêt des banques pour la protection du patrimoine des enfants. Une situation honteuse qui met en péril l’avenir financier de milliers de jeunes.