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Un collectif d'artistes et de personnalités dénonce le silence assourdissant des gouvernements français et belge face aux attaques subies par la flottille humanitaire en route pour Gaza, exigeant une protection diplomatique immédiate. La crise s'aggrave, et l'inaction est pointée du doigt.

Un collectif alarmant d’artistes et de personnalités influentes, incluant Zaho de Sagazan, Angèle, DJ Snake et Lena Situations, lance un cri d’alarme retentissant. Ils exigent des gouvernements français et belge une « protection diplomatique » immédiate pour la flottille internationale en route vers Gaza. Cette demande désespérée intervient après que la flottille ait été la cible d’attaques de drones, un incident grave qui soulève des questions inquiétantes sur la sécurité des missions humanitaires.

Dans une tribune percutante publiée dans Le Nouvel Obs, plus de 140 signataires — artistes, créateurs de contenu, écrivains et journalistes — dénoncent un « génocide du peuple palestinien » et pressent les États concernés d’agir sans délai pour garantir l’accès humanitaire à Gaza. Leur appel insiste sur l’urgence de protéger la flottille et ses occupants, notamment les ressortissants français et belges qui se trouvent à bord de ces navires.

Partie de Barcelone plus tôt ce mois-ci, cette flottille, transportant de l’aide humanitaire vitale et menée par des figures comme Greta Thunberg, a rapporté plusieurs attaques de drones, pointant du doigt Israël. Un silence jugé assourdissant des dirigeants français et belges contraste fortement avec l’action de seize autres pays, dont l’Espagne et l’Irlande, qui ont déjà accordé leur protection diplomatique à leurs citoyens. Pire encore, l’Italie et l’Espagne ont même déployé des bâtiments militaires pour sécuriser leurs ressortissants, une mesure que Paris et Bruxelles refusent inexplicablement d’imiter.

Pourtant, le droit international est clair : la France et la Belgique ont l’obligation formelle de protéger leurs civils dans les zones de conflit et de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire. Avec plus de 50 bateaux et des centaines de citoyens, dont 54 Français et 15 Belges — parmi lesquels des artistes, des militants, des humanitaires, des médecins et des élus de 45 nationalités différentes — la situation est critique. Des voix politiques, notamment de La France insoumise, ont également rejoint cet appel, mettant en lumière l’inaction consternante des gouvernements face à cette crise humanitaire grandissante.