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Les déclarations explosives de Jacques Attali juste avant la panthéonisation de Robert Badinter minimisent son rôle, jetant une ombre sur son héritage.

La panthéonisation de Robert Badinter, figure emblématique de l’abolition de la peine de mort, est soudainement assombrie par les déclarations explosives de Jacques Attali. L’ancien conseiller de François Mitterrand a dépeint un tableau choquant et négatif du rôle réel de Badinter. Des propos qui ont jeté un froid juste avant l’événement, remettant en question l’héritage d’une icône.

Invité sur LCP pour le documentaire « Les combats méconnus de Robert Badinter », Attali n’a pas mâché ses mots. Il a minimisé drastiquement la contribution de Badinter à l’abolition de la peine de mort, affirmant que « n’importe qui, garde des Sceaux, aurait fait abolir la peine de mort ». Une déclaration incroyable, qui a laissé l’historienne Dominique Missika, présente sur le plateau, abasourdie. Attali a même osé dire que « celui qui fait abolir la peine de mort, c’est François Mitterrand ».

Pire encore, Attali a insinué que Badinter n’était devenu garde des Sceaux que « par hasard », Mitterrand ne le voulant pas « à ce moment-là ». Ces révélations détruisent l’image d’un Badinter acteur principal, le reléguant au rang de simple exécutant. Malgré des hommages mitigés sur les réseaux sociaux, ces affirmations troublantes ternissent considérablement la mémoire de l’homme et la symbolique de sa panthéonisation. Un héritage fragilisé, un mythe ébranlé par des vérités inattendues.