
Un incident terrifiant a plongé l’Angleterre dans l’effroi, alors qu’une attaque au couteau s’est déroulée dans un train près de Cambridge. Le bilan est lourd et inquiétant : dix personnes ont été hospitalisées, dont neuf luttent pour leur vie, selon les autorités. L’ombre du terrorisme plane déjà sur l’enquête, la police antiterroriste étant mobilisée pour comprendre les motivations derrière ce carnage. La situation est d’autant plus préoccupante que cet événement s’inscrit dans une série de violences à l’arme blanche, poussant le Premier ministre à parler de « crise nationale ».
Les faits se sont déroulés en soirée, semant la panique parmi les passagers. Des témoins décrivent des scènes d’horreur : un assaillant armé d’un grand couteau, des passagers terrifiés cherchant refuge dans les toilettes du train, et des cris déchirants. « Ils ont un couteau ! », aurait hurlé un homme ensanglanté, tandis qu’un autre rapportait avoir vu « du sang partout ». Ces témoignages glaçants soulignent l’intensité de la violence et le choc psychologique subi par les victimes et les témoins de cette tragédie.
Malgré les mesures récentes du gouvernement pour tenter d’endiguer la prolifération des armes blanches, cette attaque met cruellement en lumière l’échec des politiques actuelles. Près de 60 000 armes blanches saisies en dix ans n’ont manifestement pas suffi à rassurer la population. Le Premier ministre Keir Starmer a exprimé son « extrême préoccupation », mais les citoyens attendent des actions concrètes face à cette escalade de la violence. Cette nouvelle attaque, un mois seulement après celle d’une synagogue à Manchester, révèle une vulnérabilité persistante de la société britannique face à la menace des attaques au couteau. Le sentiment d’insécurité ne cesse de croître, laissant les citoyens dans une constante appréhension face à l’incapacité des autorités à garantir leur sécurité, même dans les lieux publics.







