
Un acte de violence insensé a plongé un train britannique dans l’horreur, laissant onze blessés et une personne en état critique. Alors que la police écarte (hâtivement ?) la piste terroriste, cet événement sordide réinjecte une dose d’angoisse dans un climat social déjà délétère. L’extrême droite, toujours prompte à surfer sur la vague de la peur, saisit l’occasion pour attiser les tensions, quitte à déformer la réalité et à instrumentaliser la tragédie pour ses propres fins politiques.
Les faits, glaçants, révèlent une scène digne des pires cauchemars. Peu après 19h30, l’impensable se produit : un individu déchaîné sème la panique à bord d’un train LNER. Les cris déchirants, la bousculade générale pour échapper à l’agresseur, les sièges maculés de sang… Le témoignage d’Olly Foster, un passager, évoque un scénario de « soirée Halloween » qui a viré au carnage. L’intervention rapide des forces de l’ordre à la gare de Huntingdon a permis l’arrestation de deux suspects, mais le mal est fait.
Malgré les assurances de la police britannique des transports, qui insiste sur l’absence de motif terroriste, l’ombre du doute plane. Cet incident brutal, loin d’être un simple fait divers, est un révélateur des fragilités d’une société sous pression. La facilité avec laquelle la violence éclate et la rapidité avec laquelle elle est récupérée politiquement soulignent un malaise profond. La peur, toujours latente, est désormais une arme redoutable, et certains ne se privent pas de l’utiliser pour exacerber les divisions et semer la discorde.






