Marseille-knife-attack
Un homme de 35 ans, connu pour son instabilité et des propos antisémites, a semé la terreur à Marseille, blessant cinq personnes au couteau avant d'être abattu.

Marseille bascule une fois de plus dans l’horreur. Un homme de 35 ans, Tunisien en situation régulière, Abdelkader D., a plongé la ville dans le chaos après une attaque au couteau d’une brutalité inouïe. Cinq personnes sont blessées, l’assaillant abattu. Les faits, déjà glaçants, révèlent une défaillance systémique et une incapacité à gérer les menaces pourtant identifiées.

Malgré une carte de séjour valable jusqu’en 2032, Abdelkader D. était loin d’être un citoyen modèle. Convoqué pour des propos antisémites à Sète, son profil « instable » était connu des autorités. Le renseignement territorial l’avait même évalué comme nécessitant un suivi psychiatrique, mais n’avait pas jugé bon de le ficher S. Une décision dont les conséquences tragiques se manifestent aujourd’hui.

L’enquête préliminaire brosse un tableau macabre : une rixe pour un loyer impayé dans un hôtel, transformée en bain de sang. Armé de deux couteaux de 20 centimètres, il poignarde son colocataire, le gérant, puis un client avant de poursuivre son déchaînement meurtrier dans la rue. Des cris de « Allah Akbar » auraient été entendus, mais le parquet national antiterroriste écarte étrangement le motif de radicalisation islamiste. Une décision qui interroge et risque de laisser un sentiment d’incompréhension face à cette vague de violence.

Cet énième drame met en lumière les failles d’un système qui peine à prévenir les attaques, même lorsque les signaux d’alerte sont là. La question demeure : comment un individu signalé pour son instabilité et ses discours haineux a-t-il pu échapper à une surveillance plus stricte jusqu’à commettre l’irréparable ?