
Un vol Paris-Dakar a viré au cauchemar ce samedi 16 août, lorsqu’un Boeing 777-300ER d’Air France a été contraint de faire demi-tour en urgence. La raison ? Une passagère, visiblement sujette à une crise aiguë, a violemment agressé un membre de l’équipage, créant une scène de panique et de confusion à bord. Les témoins rapportent que la femme se serait mise à errer dans la cabine, poussant des cris et proférant des menaces, avant de se jeter sur le chef de cabine en hurlant : « Je veux tuer ».
La compagnie Air France a confirmé l’incident, précisant que le comportement jugé « inapproprié » de la cliente avait nécessité son immobilisation par l’équipage avec l’aide de passagers volontaires, et l’intervention d’un médecin. Face à cette situation chaotique, les pilotes ont dû déclarer l’état d’urgence, émettant le code international de détresse « squawk 7700 ». L’avion, qui volait alors au-dessus de Bordeaux, a rapidement mis le cap sur Paris pour un atterrissage d’urgence, laissant les passagers sous le choc.
À son arrivée à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, la passagère a été appréhendée par la police et confiée aux services médicaux de l’aéroport, soulevant des questions sur son état de santé psychique. Si le vol a finalement pu repartir vers Dakar avec un nouvel équipage, le retard accumulé a causé d’importants désagréments pour les voyageurs. Cet incident met en lumière les défaillances potentielles dans la gestion des crises à bord et la nécessité impérieuse de mieux former le personnel navigant face à des situations aussi extrêmes. Le chef de cabine agressé, bien que non grièvement blessé, est resté profondément choqué par cette agression en plein ciel. Une enquête est en cours pour déterminer les responsabilités et les suites judiciaires.