
Une nouvelle sombre page s’écrit pour les ménages français ! Dès le 1er août, une décision gouvernementale sidérante va frapper de plein fouet les factures de gaz et d’électricité. La TVA sur les abonnements énergétiques passe de 5,5% à un ahurissant 20%. Une manœuvre justifiée par l’Union européenne, mais qui sonne comme une trahison pour des millions de consommateurs.
La France, en se pliant aux exigences bruxelloises, abandonne sa TVA réduite sur la part fixe de l’abonnement. Un choix qui, selon la CGT Énergie, transforme l’électricité et le gaz d’un « bien de première nécessité à un bien purement marchand ». Fini le temps où l’énergie était considérée comme un droit fondamental ; place à la rentabilité maximale.
Le gouvernement tente de masquer l’ampleur du désastre en brandissant des « compensations » illusoires. Une baisse de l’accise énergétique de 11% et une réduction de 2,5% du TURPE pour l’électricité. Des miettes jetées en pâture pour calmer la grogne, alors que la TVA, elle, explose. Ces prétendues compensations ne feront que masquer, en partie, une augmentation quasi inévitable.
Les plus modestes sont les premières victimes de cette politique cynique. Selon l’étude de Hello Watt, les petits consommateurs verront leur facture d’électricité grimper de 5,6%, soit une augmentation annuelle d’environ 12 euros. Pour ceux qui luttent déjà pour joindre les deux bouts, chaque euro compte. Le gouvernement ose parler de hausse « soutenable » alors que des familles entières vont devoir se serrer encore plus la ceinture.
Le comble de l’injustice ? Les gros consommateurs seront épargnés, voire gagnants. Un foyer de deux personnes utilisant plus de 4000 kWh verra sa facture diminuer. Les plus aisés sont récompensés, les plus fragiles sont punis. Pour le gaz, l’impact est clair : même si l’augmentation est qualifiée de « minime », toutes les factures s’alourdiront. Encore une fois, la facture est salée pour le peuple, tandis que les puissants continuent de prospérer.