L’ombre de la guerre froide plane de nouveau sur les Caraïbes. Un Iliouchine Il-76 russe, tristement célèbre pour ses liens avec la milice Wagner et sous le coup de sanctions internationales, a atterri en secret au Venezuela. Ce déploiement inquiétant intervient alors que les tensions entre Caracas et Washington atteignent un point de non-retour, ravivant les craintes d’un conflit régional dévastateur.
Le vol RA-78765, traqué par les experts, a délibérément contourné l’espace aérien occidental, un itinéraire de la honte qui souligne la nature clandestine de cette mission. L’avion, exploité par Aviacon Zitotrans, n’est pas un simple transporteur. Il est désigné par les États-Unis comme un «proxy de Moscou agissant en tant qu’organisation criminelle transnationale», ayant servi à acheminer des armes et des mercenaires pour des opérations douteuses de la milice Wagner à travers le monde. Cette cargaison mystérieuse pourrait bien attiser les flammes de la confrontation.
Dans le même temps, le président vénézuélien Nicolás Maduro aurait désespérément sollicité l’aide de Vladimir Poutine pour renforcer ses défenses. Selon des documents révélés par le Washington Post, Caracas aurait demandé une remise en état cruciale de ses chasseurs Soukhoï et un «soutien logistique» massif, y compris de nouveaux missiles et un plan de financement à moyen terme via le conglomérat russe Rostec. Ces demandes, si elles sont acceptées, transformeraient le Venezuela en un bastion russe sous le nez des États-Unis, déclenchant une crise géopolitique sans précédent.
L’incertitude quant à la réponse de Moscou et le contenu exact de l’avion russe laissent planer une menace palpable. Les manœuvres militaires américaines dans les Caraïbes et la présence militaire russe au Venezuela dessinent un tableau alarmant d’une région au bord du précipice. La livraison de matériel militaire sensible pourrait enflammer la poudrière vénézuélienne, faisant basculer la région dans une instabilité chronique.
