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Le sport français subit une baisse budgétaire "incompréhensible et dangereuse" de 17,6%, menaçant son développement et l'accès pour tous. Les acteurs dénoncent un "mépris flagrant".

Le monde du sport français est en ébullition suite à l’annonce d’une **baisse drastique de 17,6 %** des crédits alloués au sport, à la jeunesse et à la vie associative. Cette décision, qualifiée de « contresens historique » par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et le Comité paralympique (CPSF), marque un **véritable abandon** quelques mois seulement après l’euphorie des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Le mouvement sportif, bien que prêt à faire des efforts, ne supporte plus ce qu’il perçoit comme un **mépris flagrant** de la part du gouvernement. Il est alarmant de constater comment une politique publique jugée « de première nécessité » est reléguée au rang de simple **variable d’ajustement budgétaire**.

Depuis septembre 2024, les réductions budgétaires s’accumulent, créant des tensions palpables entre l’exécutif et les acteurs du secteur. Le rejet d’un amendement visant à annuler 34,3 millions d’euros de crédits sportifs en 2025 par le Sénat n’a visiblement pas suffi à freiner cette hémorragie. Pire encore, la récente restriction des critères d’éligibilité au Pass’Sport, excluant désormais les 6-13 ans, a provoqué une **levée de boucliers générale**. Des élus dénoncent une « désertion de l’État », voyant dans cette mesure une attaque frontale contre l’accès au sport pour les familles modestes. Ces coupes budgétaires menacent directement le développement de la pratique sportive et risquent de fragiliser les associations, pourtant essentielles au tissu social.

Le CNOSF et le CPSF soulignent avec amertume que le secteur est « particulièrement touché » sur deux années consécutives, malgré sa contribution minime (0,10 %) au budget global de l’État. C’est une **génération entière, un modèle, un héritage qui sont piétinés**, préviennent les comités. Les promesses faites autour des Jeux de Paris semblent déjà s’évaporer, transformant l’élan national en un simple souvenir d’un été. Les acteurs du sport, des athlètes aux bénévoles, sont désormais appelés à une mobilisation générale pour **refuser ce déclassement** et éviter que la flamme sportive ne s’éteigne, laissant derrière elle un goût amer de gâchis et de désillusion.