
Les marchés financiers s’enflamment, portés par l’illusion d’une baisse imminente des taux de la Fed. Une euphorie qui cache mal la fragilité d’une économie mondiale toujours chancelante. Tandis que le Nikkei bat des records insensés, la Bourse de Paris, elle aussi, se laisse emporter dans cette danse spéculative. Les indices grimpent, mais pour combien de temps ?
Le CAC 40, le DAX, le FTSE 100, tous affichent des hausses trompeuses. Même le Dow Jones et le Nasdaq, dopés par l’optimisme béat des investisseurs, semblent ignorer les signaux d’alarme. L’indicateur CPI, censé rassurer sur l’inflation, n’a progressé que de 2,7%, un chiffre qui, malgré l’application de nouveaux droits de douane, conforte l’idée d’une baisse des taux en septembre. Mais est-ce une véritable accalmie ou le calme avant la tempête ?
Demain, l’indice des prix à la production pourrait soit confirmer cette dangereuse tendance, soit briser net les espoirs des marchés. Si le chiffre ne répond pas aux attentes, les gains accumulés ces derniers jours pourraient s’évaporer en un éclair, laissant derrière eux une amère déception. La volatilité guette, prête à frapper.
Parmi les valeurs, Valneva, dopée par des résultats prétendument « solides », s’envole de 18%, affichant une croissance démesurée. Mais attention, la chute pourrait être tout aussi brutale. À l’inverse, Technip Energies dégringole, signe que la réalité économique n’est pas toujours rose pour tous. L’agenda économique, chargé d’indicateurs cruciaux comme l’inflation en France ou le PIB de la zone euro, pourrait bien révéler l’ampleur réelle des difficultés et dissiper cette bulle d’optimisme artificielle.