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Le portrait de Barack Obama, déplacé par Donald Trump, est désormais hors de vue des visiteurs de la Maison Blanche, dans un coin reculé de l'escalier présidentiel. Une nouvelle attaque symbolique dans la guerre que se livrent les deux hommes.

C’est une nouvelle qui ne manquera pas de raviver les tensions : le portrait officiel de Barack Obama a été discrètement déplacé par l’administration de Donald Trump, relégué dans un recoin obscur de la Maison Blanche, loin des regards des milliers de visiteurs quotidiens. Cette décision, révélée par CNN, met en lumière une animosité persistante et une volonté manifeste de bafouer les traditions établies.

Le tableau de l’ancien président démocrate trône désormais en haut de l’escalier présidentiel, dans une zone strictement réservée à la famille présidentielle, aux services secrets et à un cercle restreint de personnel. Une véritable mise au ban, alors que le protocole exige que les portraits des présidents les plus récents soient exposés en bonne place, dans l’entrée principale, pour être vus de tous.

Ce n’est pas la première fois que le portrait d’Obama subit un tel sort. En avril dernier déjà, sous l’impulsion de Donald Trump, il avait été remplacé dans le grand hall d’entrée par une toile représentant le milliardaire lui-même, poing rageur, après sa prétendue tentative d’assassinat. Une provocation de plus dans la longue liste des affrontements entre les deux hommes.

La rancœur de Trump envers Obama est profonde et bien connue, remontant aux rumeurs infondées sur la nationalité du 44e président des États-Unis. Plus récemment, Trump a même osé accuser l’administration Obama de « trahison » et d’avoir « fabriqué et politisé des renseignements » concernant l’enquête sur l’ingérence russe dans les élections de 2016.

Cette nouvelle relégation des portraits, incluant également ceux de George W. Bush et George H.W. Bush, n’est qu’un symptôme de la défiance de Donald Trump envers ses prédécesseurs et les conventions. Une tactique mesquine qui souligne une insécurité flagrante et une obsession de réécrire l’histoire à son avantage, quitte à froisser les institutions les plus fondamentales de la nation.