
La poudrière de Jérusalem s’embrase à nouveau. Itamar Ben Gvir, le ministre israélien de la sécurité nationale, a orchestré une nouvelle provocation inacceptable en visitant l’esplanade des Mosquées. Ce site religieux, point névralgique du conflit israélo-palestinien, est devenu le théâtre d’une surenchère qui met en péril toute tentative de paix. La Jordanie, gardienne des lieux saints musulmans, dénonce une violation flagrante du statut juridique et une escalade dangereuse.
Cette incursion intervient dans un contexte déjà tendu, entre la célébration de Soukkot et les échanges d’otages. Loin d’apaiser les esprits, ces gestes attisent les braises d’une confrontation incessante. Ben Gvir, figure de l’extrême droite, ne cache pas son intention d’affirmer la souveraineté israélienne sur un lieu sacré pour des milliards de musulmans, bafouant ainsi le statu quo et ignorant les avertissements.
Chacune de ses visites passées a déjà déclenché des condamnations internationales et des tensions extrêmes. Le Hamas considère ces actes comme un véritable casus belli, justifiant ses propres actions violentes. La répétition de ces visites est une démonstration flagrante de l’incapacité à maintenir une paix fragile et de la propension à embraser un conflit déjà dévastateur.
L’esplanade, haut lieu de l’islam bâti sur les ruines du second temple juif, est un symbole puissant. Le fait que le rabbinat interdise aux fidèles juifs de s’y rendre souligne la complexité et la sensibilité du site. Pourtant, Ben Gvir persiste, transformant un lieu de culte en un champ de bataille politique. Cette instrumentalisation du religieux pour des gains nationalistes ne peut que mener à une détérioration continue de la situation, où les espoirs de résolution s’amenuisent face à l’obstination et la provocation.








