
Le sélectionneur de l’équipe de France tente désespérément d’expliquer l’inexplicable : un piteux match nul (2-2) contre l’Islande, confirmant une déroute tactique et un manque flagrant d’engagement. Après une première mi-temps digne d’un fiasco, les Bleus, pourtant remaniés, n’ont jamais su imposer leur jeu, offrant un spectacle affligeant aux supporters.
Les explications du coach sont aussi creuses que le jeu de son équipe. Comparant cette prestation à un précédent match raté, il évoque des «absences» comme une piètre excuse à l’incapacité de son groupe à dominer un adversaire pourtant réputé moins fort. La faute sur Koné, non sifflée, n’est qu’un détail dans ce tableau noir, où l’Islande a mené 1-0 à la pause sans la moindre occasion franche. Un comble !
Le second but islandais est symptomatique d’un relâchement inacceptable et d’un positionnement défensif suicidaire. «Cela ne doit pas nous arriver», concède-t-il, un aveu d’impuissance face à des joueurs visiblement déconnectés. Le bilan du rassemblement est maigre : quatre points pris sur six possibles, bien loin des attentes. Malgré les tentatives de minimiser la casse, la réalité est là : l’équipe est à la peine, et les prochains rendez-vous s’annoncent décisifs et périlleux, notamment face à l’Ukraine.
Les performances individuelles sont loin de rassurer. Si Nkunku a marqué, sa première mi-temps fut laborieuse, et Mateta, malgré son but, n’a pas non plus crevé l’écran. Ce rassemblement est un véritable accroc, qui laisse planer de sérieuses interrogations sur la capacité de cette équipe à relever les défis futurs. Loin de la qualification assurée, le chemin est encore long et semé d’embûches. Les Bleus ont déçu, et l’avenir s’annonce incertain.







