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La victoire de la France contre l'Azerbaïdjan (3-0) révèle un jeu laborieux et un manque d'intensité, soulevant des doutes sur les ambitions des Bleus.

Malgré une victoire 3-0 contre l’Azerbaïdjan en qualifications pour la Coupe du monde 2026, l’équipe de France a livré une performance qui laisse un goût amer. Le sélectionneur lui-même a concédé un match décevant, notamment en première mi-temps, où le manque d’intensité et de verticalité était flagrant. Une démonstration inquiétante face à un adversaire réputé faible, qui soulève des questions sur la capacité des Bleus à performer sous pression.

Le coach a pointé du doigt un « ronronnement » excessif et un manque d’engagement, preuve que même face à des équipes modestes, la motivation semble faire défaut. Les joueurs, peut-être trop sûrs d’eux, peinent à trouver le rythme nécessaire, transformant un match potentiellement spectaculaire en une laborieuse formalité. Est-ce le signe d’un certain relâchement ou d’une réelle difficulté à construire le jeu ?

Si la victoire est là, la manière, elle, fait débat. Le sélectionneur se contente d’un constat basique : « On n’a pas concédé d’occasions. On en a eu sept. On a mis trois buts ». Une analyse qui manque cruellement de profondeur et qui masque les lacunes évidentes du collectif. L’expérience des jeunes joueurs est mise en avant, mais à quel prix ? Cette « première titularisation » de certains jeunes, comme Ekitiké et Thuram, n’a pas été des plus brillantes, révélant un manque de repères et une difficulté à s’intégrer pleinement dans le schéma tactique.

Même la performance de Mbappé, pourtant buteur, n’est pas exempte de critiques. Sa sortie prématurée pour une cheville sensible met en lumière la fragilité physique d’un joueur clé, ce qui pourrait s’avérer catastrophique pour les échéances futures. Quant à Olise, son « déchet technique » est un signal d’alarme, prouvant que même les talents confirmés peuvent traverser des passes difficiles. La « belle histoire » de Thauvin, bien que rafraîchissante, ne suffit pas à masquer les carences globales. L’équipe de France semble naviguer à vue, accumulant les victoires sans convaincre, laissant planer un doute persistant sur ses véritables ambitions pour la Coupe du monde.