
Un blocus « total » imposé par Donald Trump sur les pétroliers liés au Venezuela fait planer l’ombre d’une escalade majeure, ravivant les craintes d’un affrontement armé et d’une flambée incontrôlable des prix du pétrole. Cette décision, suite au déploiement du porte-avions USS Gerald Ford, intensifie la pression sur un marché mondial déjà instable, menaçant directement les approvisionnements en brut « lourd ».
Les analystes avertissent qu’un tel conflit pourrait provoquer une hausse de 10 à 20% des prix du pétrole, un choc dévastateur pour les consommateurs. Patrice Geoffron, expert en géopolitique de l’énergie, souligne que les bruts vénézuéliens sont cruciaux pour certaines raffineries, rendant leur remplacement extrêmement difficile. Cette situation est aggravée par les tensions persistantes autour du pétrole russe, augmentant l’incertitude et la volatilité sur un marché déjà fragile.
Alors que certains minimisent l’impact du brut vénézuélien sur le marché mondial, arguant une surproduction générale et la faible contribution actuelle du pays, les implications géopolitiques sont bien plus graves. Le Venezuela possède pourtant les plus grandes réserves de pétrole au monde, et un blocus efficace pourrait créer un précédent dangereux, déstabilisant davantage les relations internationales et les marchés énergétiques. L’incertitude règne, et la peur d’une spirale inflationniste à la pompe devient une réalité palpable pour des millions de citoyens.







