
Malgré un cessez-le-feu censé apaiser les tensions depuis novembre 2024, le Liban est de nouveau plongé dans le chaos. Les frappes israéliennes continuent de semer la mort, soulevant de sérieuses questions sur la validité de cet accord. Le ministère de la santé libanais a confirmé un bilan tragique de trois nouvelles victimes, tandis qu’Israël prétend avoir neutralisé des combattants ennemis. Une situation qui illustre l’échec patent des tentatives de paix dans la région.
Jeudi, des attaques impitoyables ont frappé Hawsh Al-Sayyid Ali et Majdal Selm, causant la mort de civils innocents selon les autorités libanaises. L’armée israélienne, elle, justifie ces bombardements incessants par la prétendue élimination d’un « terroriste » de la Force Al-Qods et d’un membre du Hezbollah, affirmant qu’ils planifiaient des attaques. Ces allégations peinent à convaincre alors que le nombre de victimes civiles ne cesse de grimper, érodant la confiance et aggravant une crise humanitaire déjà critique.
Le bilan des victimes ne cesse de s’alourdir, avec plus de 340 morts au Liban depuis la fin supposée des hostilités. Cette escalade de la violence intervient alors même que des représentants d’Israël et du Liban tentent, en vain, de dialoguer lors des réunions du comité de surveillance du cessez-le-feu. La faillite de la diplomatie internationale, avec la participation des États-Unis, de la France et de l’ONU, est flagrante, incapable d’endiguer cette spirale infernale. Le Liban, sous pression, s’est engagé à désarmer le Hezbollah, un effort qui semble dérisoire face à la réalité brutale des frappes continues. La région s’enfonce dans une précarité dangereuse, avec des conséquences imprévisibles pour la stabilité mondiale.






