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La Bourse de Paris termine la semaine dans le rouge, plombée par les chiffres catastrophiques de l'emploi américain. Une récession menace, et l'incertitude plane sur les marchés.

La Bourse de Paris a clôturé la semaine dans le rouge, entraînant les investisseurs dans un véritable marasme. Après un bref regain d’optimisme face à de potentiels assouplissements monétaires, la réalité s’est imposée : l’économie américaine semble s’enfoncer, menaçant de tirer le reste du monde avec elle. Le CAC 40 a enregistré une deuxième perte hebdomadaire consécutive, s’enfonçant de 0,37 %, un signe alarmant.

Les chiffres de l’emploi américain, tant attendus, ont jeté un froid glacial sur les marchés. Loin des espérances, seulement 22 000 nouveaux postes ont été créés aux États-Unis en août, bien en deçà des 75 000 prévus par les analystes et des 79 000 de juillet. Ce résultat lamentable confirme un essoufflement inquiétant de l’emploi outre-Atlantique, ravivant les craintes d’une récession imminente. Wall Street a d’ailleurs violemment chuté, emportant dans sa chute les banques américaines et, par ricochet, les banques françaises, dévoilant la fragilité systémique de nos économies.

Si une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) le 17 septembre semble désormais inéluctable, l’incertitude plane sur son ampleur. Une réduction de 25 ou 50 points de base ? Cette hésitation elle-même témoigne de la panique qui s’empare des décideurs face à l’ampleur du désastre économique qui se profile. Pendant ce temps, Airbus, malgré des livraisons en août, se débat avec des problèmes d’approvisionnement persistants sur son programme A320, peinant à atteindre ses objectifs ambitieux, et voit son titre chuter, symbolisant les difficultés rencontrées par les fleurons de l’industrie.

Même Donald Trump se retrouve dans une position inconfortable, pris entre la perspective d’un soutien monétaire et la crainte d’une fragilisation alarmante de l’économie américaine, avec un chômage à son plus haut niveau depuis 2021. L’avenir s’annonce sombre et incertain, et les marchés financiers ne sont que le reflet de cette détérioration généralisée.