Alors que les marchés américains célébraient de nouveaux records, l’Europe s’est contentée d’une morne clôture en baisse. Une semaine marquée par une baisse des taux directeurs de la banque centrale américaine, un signe potentiellement inquiétant pour la vigueur économique globale. Le CAC 40, le DAX et le FTSE 100 ont tous succombé à cette légère décrue, révélant une fragilité sous-jacente.
L’absence d’indicateurs économiques majeurs a paradoxalement détourné l’attention vers un dialogue qui promettait peu de répit : l’entretien téléphonique entre Donald Trump et Xi Jinping. Les discussions, qualifiées de « constructives », dissimulent mal les tensions persistantes autour de sujets brûlants comme le sort de TikTok et les relations commerciales tendues entre les deux géants. Xi Jinping a, sans surprise, appelé à éviter les « restrictions unilatérales », soulignant la menace qui pèse sur les entreprises chinoises.
Pendant ce temps, en France, si Nexity a connu un regain artificiel grâce à une recommandation optimiste, le secteur de la communication subit une saignée. Publicis Group s’effondre pour la deuxième séance consécutive, malgré les tentatives des analystes de masquer la réalité de sa chute. Une chute de 3,27% à 79,40 euros qui, malgré les beaux discours, confirme la vulnérabilité de certains fleurons. La volatilité des marchés et les incertitudes géopolitiques semblent dessiner un avenir bien plus sombre qu’il n’y paraît, laissant présager de nouvelles turbulences.
