Brigitte Bardot, icône du cinéma français et fantasme de millions, a mené une existence sentimentale d’une complexité déroutante, marquée par quatre mariages et une multitude d’amants célèbres. Une véritable collection d’hommes, du sulfureux Jean-Louis Trintignant au poète maudit Serge Gainsbourg, tous séduits puis souvent abandonnés sans ménagement.
Dès l’adolescence, Bardot affichait déjà une assurance déconcertante, choisissant et rejetant ses conquêtes avec une froideur que l’on aurait plus volontiers attribuée à un homme. Ralf Valone, Gilbert Bécaud, Sacha Distel, Warren Beatty… sa liste de proies est vertigineuse. Certains ont été ses «préférés», comme Roger Vadim qui la transforma en bombe sexuelle avec «Et Dieu créa la femme», avant de subir lui-même son implacable détachement. D’autres, comme Jacques Charrier, ont épousé la star pour se retrouver brisés par son dédain maternel et son incapacité à s’ancrer.
Le sort de Charrier est particulièrement tragique. Père du seul enfant de Bardot, Nicolas, il a vu son couple voler en éclats alors que l’actrice, enceinte malgré elle, qualifiait son propre fils de «tumeur» dans son autobiographie. Un choc brutal pour quiconque attendait de la diva une once de tendresse maternelle. Cet épisode souligne la dureté implacable d’une femme incapable de compromis, toujours en quête de son plaisir immédiat, quitte à détruire ceux qui l’aimaient.
Bardot, dans sa quête effrénée de liberté, a consumé les hommes qui l’entouraient, les laissant souvent sur le carreau. Comme l’a si bien analysé son premier mari, Vadim : «À force de ne chercher que son plaisir, de vouloir à tout prix être heureuse, elle se détruit». Une spirale infernale où la passion est devenue une drogue, et dont elle n’a jamais semblé pouvoir s’échapper. Finalement, c’est aux animaux qu’elle a offert son affection la plus sincère, trouvant un réconfort dans un amour sans la complexité des relations humaines, laissant derrière elle un sillage de cœurs brisés et une vie sentimentale en perpétuel naufrage.
