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Brigitte Macron est contrainte de fournir des preuves « scientifiques » aux États-Unis pour contrer des rumeurs transphobes. Une bataille juridique embarrassante pour la Première dame face à une influenceuse d'extrême droite.

L’affaire est aussi sordide qu’incroyable : Brigitte Macron est contrainte de fournir des preuves « scientifiques » et des photos pour défendre son identité de femme cisgenre devant un tribunal américain. Une situation humiliante qui découle d’une campagne de diffamation persistante, orchestrée notamment par l’influenceuse d’extrême droite Candace Owens. Le couple présidentiel français se retrouve ainsi plongé dans une bataille judiciaire aux États-Unis, cherchant désespérément à mettre fin à des rumeurs transphobes qui ternissent l’image de la Première dame.

Depuis des années, des allégations infondées circulent sur Internet, affirmant que Brigitte Macron serait une femme transgenre. Des mensonges amplifiés aux États-Unis par Candace Owens, dont la série de vidéos « Becoming Brigitte » a rencontré un succès effrayant. L’avocat des Macron, Tom Clare, a confirmé que des « témoignages d’experts de nature scientifique » seront présentés, sans pour autant dévoiler les détails de cette stratégie délicate. Des photographies de Brigitte Macron, y compris celles de ses grossesses, viendront appuyer la défense.

Cette procédure est une épreuve « extrêmement pénible pour cette famille », a souligné l’avocat, mais elle est jugée nécessaire pour « mettre fin à ces mensonges une bonne fois pour toutes ». Le couple présidentiel veut démontrer l’ampleur des falsifications propagées par Candace Owens, qui aurait « ignoré toutes les preuves crédibles réfutant son affirmation ».

En France, une affaire similaire a déjà connu des rebondissements. Deux femmes accusées d’avoir relayé ces fausses informations ont été condamnées, puis relaxées en appel en 2025, un jugement que Brigitte Macron et son frère ont décidé de contester en cassation. Cette nouvelle action en justice aux États-Unis marque une escalade dans la détermination du couple à combattre ces allégations, révélant la difficulté croissante à endiguer la désinformation à l’ère numérique.