
L’Éducation Nationale est au bord du précipice. Confrontée à une chute démographique sans précédent – un million d’élèves en moins d’ici 2029 dans le premier degré – le système éducatif français s’enlise dans un débat stérile. Doit-on sacrifier des milliers de postes d’enseignants ou tenter, à grands frais, de masquer les failles béantes d’un système à bout de souffle ? La réponse du gouvernement est un véritable affront : près de 4 000 postes d’enseignants titulaires sont purement et simplement supprimés, répétant ainsi les erreurs désastreuses de 2025.
Malgré la création de 8 000 postes de stagiaires, une goutte d’eau dans l’océan de la pénurie, cette mesure signe un recul inquiétant pour l’avenir de nos enfants. Là où l’année précédente députés et sénateurs avaient, fait rare, trouvé un terrain d’entente pour limiter l’hémorragie, les discussions de 2025 révèlent un clivage politique désolant. Les commissions parlementaires des 29 octobre, 4 et 5 novembre sont le théâtre d’une nouvelle discorde, prouvant l’incapacité de nos élus à prendre des décisions courageuses et unanimes face à une crise éducative qui s’aggrave de jour en jour.
Cette situation est un véritable **désastre annoncé**. L’Éducation Nationale, déjà fragilisée par des années de réformes inefficaces et de coupes budgétaires, semble désormais condamnée à naviguer à vue, sacrifiant la qualité de l’enseignement sur l’autel d’une gestion budgétaire myope. Les élèves, les enseignants et l’ensemble du système éducatif paieront le prix fort de ces décisions irresponsables, plongeant l’avenir de la jeunesse française dans une incertitude grandissante et menaçante.






