Le Premier ministre François Bayrou a dévoilé son plan budgétaire pour 2026, baptisé « Stop à la dette ! », et l’impact sur les retraités est déjà perçu comme désastreux. Loin des promesses, ce sont une fois de plus les aînés qui paient le prix fort pour assainir des finances publiques déjà chancelantes. Les mesures draconiennes imposées par le gouvernement vont sévèrement étrangler le pouvoir d’achat de millions de ménages.
Une note de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), rédigée par Pierre Madec, met en lumière la brutalité de ces choix. Tandis que le gouvernement claironne un effort budgétaire de 43,8 milliards d’euros pour 2026, c’est bien la population la plus vulnérable qui est sacrifiée. La non-revalorisation des pensions, le gel de l’allocation de solidarité aux personnes âgées, le maintien du barème de l’impôt sur le revenu et la transformation de l’abattement fiscal sont autant de coups de massue qui menacent de plonger de nombreux retraités dans la précarité.
Ce plan, présenté comme une nécessité, est en réalité une illustration cinglante de l’incapacité du gouvernement à trouver des solutions équitables. Les choix politiques de Bayrou dévoilent une stratégie où les sacrifices sont unilatéraux, sans véritable vision pour une relance durable. Quelques rares « gagnants » sont mentionnés, mais leur nombre infime ne fait que souligner l’ampleur du désastre pour l’écrasante majorité des retraités français. Une crise sociale majeure semble inévitable face à cette austérité sans précédent.
