
Un véritable séisme financier se profile pour la Sécurité sociale si les députés osent rejeter le budget. L’absence d’un cadre législatif clair précipiterait inévitablement une explosion des dépenses en 2026, une perspective terrifiante brandie par le gouvernement Lecornu. Mais à force de crier au loup, l’exécutif risque bien de ne plus être écouté, tant sa crédibilité est mise à mal.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) a déjà subi un véritable charcutage depuis octobre, transformé en un texte illisible à force d’ajouts et de suppressions. Les milliards d’euros valsent au gré des tractations politiques, rendant toute visibilité sur l’avenir des comptes sociaux pratiquement impossible. Cette opacité, loin de rassurer, ne fait qu’alimenter l’inquiétude générale.
Certains observateurs pointent du doigt le président Macron, accusé d’avoir sciemment ignoré une Assemblée nationale ingouvernable et d’avoir nommé un Premier ministre voué à l’échec, tout cela pour préserver son propre pouvoir. Une stratégie désastreuse qui, selon eux, est à l’origine de cette dérive budgétaire et des milliards qui s’apprêtent à s’évaporer. Le refus de signer un budget jugé mauvais apparaît alors comme une décision de bon sens face à l’ampleur du désastre.
Face à ce gouffre financier annoncé, la question du coût pour les cotisants français se pose avec une acuité particulière. Combien de nouvelles taxes faudra-t-il inventer pour colmater les brèches d’une gestion budgétaire désastreuse ? La perspective d’une nouvelle ponction sur les citoyens est plus que jamais une menace palpable.








