Les débats budgétaires à l’Assemblée nationale ont viré au cauchemar, confirmant les pires craintes d’un « Frankenstein » législatif. Après des semaines de discussions houleuses, le projet de loi de finances se mue en un véritable « Loch Ness », insaisissable et terrifiant. Personne ne semble en comprendre les contours, car, en réalité, ce budget est un phantom. Il est d’ores et déjà clair qu’une large partie des mesures votées par les députés ne verra jamais le jour, rendant l’ensemble du processus dramatiquement futile.
Ce spectacle désolant où les parlementaires se congratulent pour des « victoires » éphémères ne fait qu’accentuer le cynisme ambiant. Les citoyens assistent, impuissants, à une mascarade où les promesses s’envolent avant même d’être concrétisées. Le signal envoyé est catastrophique : les Français sont persuadés d’une augmentation de la pression fiscale, alors que le texte est si instable qu’il ne reflète aucune réalité concrète. Ce ballet incessant d’amendements et de contre-amendements laisse présager un rejet inévitable du projet, plongeant le pays dans une incertitude économique accrue. Le gouvernement navigue à vue, incapable d’imposer une vision claire, et l’opposition, tout en dénonçant le désastre, participe à ce jeu de dupes. Le résultat ? Une crise de confiance profonde et des perspectives budgétaires sombres pour tous.
